Accueil Mineurs étrangers non accompagnés , Projet en construction préliminaire à un projet MNA , L'art peut-il changer le monde
Projet en construction du 28.03.2018 |
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dernière nouvelle du monde, L'art peut-il changer le monde,
France terre d'asile, « Mineurs étrangers isolés – l'essentiel sur l'accueil et la prise en charge en France » a obtenu le label du Défenseur des droits pour le 25ème anniversaire de la Convention des droits de l'enfant.
L'ART un CONCEPTE pour CHANGER LE MONDE OU L'art d'être heureux
création d'une maison des peuples dans le cadre de la restauration du prieuré Saint-Martin . La création d'un chantier permanent au sein d' un centre de formation permet la communication entre jeune de tous horizons et offre aux Mineurs étrangers une opportunité unique d’explorer le monde occidental et ses codes ,ils acquièrent peu à peu la maturité nécessaire pour envisager l'avenir.
-Découverte du PATRIMOINE culturel de chaque jeune engagé dans ce projet : l'occasion de découvrir leur force de partage et de les sensibilisées au concept de laïcité .- Découverte des techniques de constructions avec différents matériaux comme support ( bois, pierre, chaux, argile...).- Sensibilisations à la restauration et à la conservation d'un PATRIMOINE onirique ou matériel.. - Donner des outils pour le futur pour un retour hypothétique ou potentiel au pays d'origine ou d ' intégration dans notre société. - Découverte de l'agriculture climatique et écologique avec conception d'un potager et d'un jardin aromatique.- Tout cela dans le cadre de la restauration d'un prieuré ou on y trouve déjà les Métiers d'Art appliqués en architecture DU PATRIMOINE ,Salles-de-Villefagnan CHARENTE
art miroir des tendances de la conscience politique humaine-
_____________________imaginer par eric Arbouin et son environnement____________________ statistiques du trafic de ce blog par jour
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dimanche 4 novembre 2018 | 236 | 143 | 109 | 34 |
samedi 3 novembre 2018 | 257 | 168 | 124 | 44 |
vendredi 2 novembre 2018 | 687 | 445 | 355 | 90 |
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le journal des mondes perdu
Origine du projet
Le Club Marpen s'investit depuis 50 ans dans la réhabilitation du patrimoine, la formation, l'insertion. Le Club Marpen c'est 365 jours d'activités/an :
Accueil de mineurs en chantiers de jeunes internationaux, Stage Bafa, Chantiers d'insertion professionnelle (maçonnerie, gestion d'hébergement, restauration collective, espaces verts), Lieu de Vie et d'Accueil (12 jeunes) _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Révélé par la presse trois jours avant sa publication officielle, le rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain, dirigé par Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, détaille très concrètement la méthode, le planning et les œuvres concernées par la restitution. Décryptage.
C’est un texte épais (232 pages), pointu, radical, et qui fait déjà frémir le milieu de l’art français. Censé être rendu public vendredi 23 novembre, le rapport « sur la restitution du patrimoine africain », commandé par Emmanuel Macron à l’historienne d’art Bénédicte Savoy et à l’intellectuel sénégalais Felwine Sarr, a fuité dès mardi dans la presse française. L’hebdomadaire Le Point parle d’un texte « explosif ». Le quotidien Libération fait sa couverture sur « L’heure du retour » des œuvres spoliées, tandis que Le Monde Afrique analyse le « défi historique » de la restitution.
Le rapport a été rendu presque un an jour pour jour après la promesse historique faite par le président français le 28 novembre 2017 à Ouagadougou. Devant des centaines d’étudiants, sous l’œil approbateur de son homologue Roch Marc Christian Kaboré, Macron avait enthousiasmé son auditoire en déclarant : « Je veux que d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique. » Beaucoup d’experts et de galeristes, à Paris, parlaient alors d’une promesse intenable.
>>> À LIRE – Emmanuel Macron s’engage à restituer le patrimoine africain
Mais en mars 2018, le projet se précise. Lors de la visite de Patrice Talon à l’Elysée, le chef de l’État français en profite pour annoncer la création d’une mission « de réflexion et de consultation » pour la restitution du patrimoine culturel africain à l’Afrique, et que celle-ci rendra un rapport officiel. Si ce dernier ne répond pas à toutes les questions que pose la restitution, il dessine assez précisément les contours d’un retour au pays des œuvres spoliées. Revue de détails.
- Quels objets sont-ils concernés ?
Dans leurs recommandations, les auteurs du rapport préconisent «la restitution rapide» des objets prélevés en Afrique par la force ou « présumés acquis dans des conditions inéquitables ». Rentrent dans cette définition les objets saisis « lors d’affrontements militaires », ceux acquis « par des personnels militaires ou administratifs actifs sur le continent pendant la période coloniale (1885-1960) ou par leurs descendants ». Idem pour les pièces récupérées « lors de missions scientifiques antérieures à 1960 ». Les objets « oubliés » – c’est-à-dire qui avaient été prêtés par des institutions africaines à certains musées pour des expositions ou des campagnes de restauration mais n’ont jamais été rendus – sont aussi concernés.
- Quand seront-ils restitués ?
Bénédicte Savoy et Felwine Sarr proposent de restituer en trois étapes le patrimoine culturel africain présent sur le sol français.
La première, qui s’étend de novembre 2018 à novembre 2019, permettra de remettre aux États africains concernés « des inventaires d’œuvres issues de leur territoire (selon les frontières actuelles) et conservées actuellement dans les collections publiques françaises ».
IL FAUT ÉVITER DE DONNER L’IMPRESSION QUE LA FENÊTRE HISTORIQUE QUI S’EST OUVERTE LORS DU DISCOURS DE OUAGADOUGOU RISQUE DE SE REFERMER TRÈS VITE
Une deuxième, du printemps 2019 à novembre 2022, et qui se découpe en quatre volets distincts, « doit conduire à la mise en ligne en libre accès, ou à la restitution bien ordonnée, d’ici cinq ans, du matériel iconographique, cinématographique et sonore concernant les sociétés africaines ».
>>> À LIRE – Restitution du patrimoine africain : des grandes annonces aux actes
Enfin la troisième et dernière étape commencera à partir de novembre 2022. Pour les auteurs, le processus de restitution ne doit pas être limité dans le temps. « Il faut éviter de donner l’impression que la fenêtre historique qui s’est ouverte lors du discours de Ouagadougou risque de se refermer très vite », écrivent-ils.
- Juridiquement, comment cette restitution sera-t-elle possible ?
Aujourd’hui, ces biens, inaliénables, ne peuvent légalement quitter les collections françaises. Les auteurs proposent donc d’amender le code du patrimoine qui protège les collections des musées français. Ils recommandent d’ajouter un nouvel article, en ces termes, au texte existant : « Un accord bilatéral de coopération culturelle conclu entre l’État français et un État africain peut prévoir la restitution de biens culturels, et notamment d’objets des collections de musées, transférés hors de leur territoire d’origine pendant la période coloniale française ».
- Combien tout cela va-t-il coûter ?
« Le retour des œuvres nécessite en tout état de cause un budget dédié aux frais de transport et d’assurance », relève le rapport. Les auteurs proposent des pistes de financement tant du côté européen qu’africain. Ils évoquent un montage financier possible avec l’Agence française de développement (AFD) et le fonds européen découlant du partenariat Union européenne/Union africaine.
>>> À LIRE – [Tribune] Les chemins de la restitution des biens culturels africains
Mais aucune information n’est dévoilée sur le budget de ce projet. « Il ne faut pas passer sous silence le coût de gestion des commissions bilatérales d’experts qui devra être pris en compte », notent-ils. À titre d’exemple, « le retour de 96 objets du musée du quai Branly-Jacques Chirac destinés au musée Théodore-Monod d’art africain à Dakar a coûté 42 000 euros pour les frais d’emballage, de convoyage et de fret aérien, hors assurance. Le coût de l’assurance s’élevait à 200 euros », précise le rapport.
- À qui restituer ces objets ?
C’est l’autre grande crainte des détracteurs. Avant d’envisager tout retour, certains spécialistes des arts africains, comme le galeriste Bernard Dulon, préconisent la création de structures pérennes où conserver les œuvres.
SI LES OBJETS NE SONT PAS CONSERVÉS DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES, À CHARGE POUR L’ÉTAT DEMANDEUR DE LE RENDRE À SON PROPRIÉTAIRE INITIAL
Savoy et Sarr tiennent à les rassurer : « Les procédures de restitution seront engagées dans une relation d’État à État. » Les biens de l’État seraient donc rendus à l’État demandeur. Si les objets ne sont pas conservés dans les collections publiques, à charge pour ce dernier de le rendre à sa communauté ou propriétaire initial.
Le pays d’origine sera seul habilité à présenter une demande de restitution. La requête sera ensuite soumise à l’État français, et à lui seul. « Ce qui n’empêche pas en amont des coopérations directes entre musées et universités », nuance le texte.
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MNA : une décision de bon sens ?
Cette entrée a été publiée dans ADF, ASE, Autorité parentale, collectivités locales, Comité des experts de l'ONU, Conseil departemental, convention internatioanle sur les droits de l'enfant, Défenseur des droits, Droits des enfants, Enfants étrangers, gouvernement, Gouvernenement Philippe II, Immigration, Justice, MEI, MENA, Mineurs etrangers, ONU, Réfugiés, avec comme mot(s)-clef(s) MNA, Président du conseil departemental. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.
La mission conjointe des inspections et de l’assemblée des départements de France (ADF) sur la question des Mineurs étrangers non accompagnés (MNA) a rendu son rapport définitif le 18 février 2018.
Comme dans ses notes intermédiaires la mission identifie les termes des responsabilités qui plus que jamais pèsent sur les Départements du fait de l’augmentation conséquente dans la dernière période du nombre de personnes étrangères qui se présentent comme mineures sans pour autant généralement disposer des documents attestant de leur identité, notamment de leur âge. 50 à 55 000 évaluations auraient été pratiquées l’an dernier et environ 16 000 auraient été tenues – avec toute ses difficultés de l‘exercices comme ayant moins de 18 ans présents sur le territoire sans être accompagnés d’un titulaire de l’autorité parentale susceptible – en droit – de les protéger.
Plus que jamais les départements demandaient à l’Etat via l’ADF de bien vouloir assumer ses responsabilités quand il les a très longtemps niées (1). En 2013 (2) l’Etat a bien voulu prendre une part, mais pas sa part, au coût de cet accueil-évaluation sachant que si la personne est tenue pour mineurs ce sera sur une longue durée – 2 ou 3 ans souvent -. parfois, quoique cela est de moins en moins fréquent, au-delà de la majorité. Dans sa grande générosité l’Etat rembourse 5 jours d’accueil-observation par jeune à 250 euros jours. Pour le reste il apporte une prestation en nature via la police et la justice. Tout cela est insignifiant au regard de ce qu’assument les Départements.
En d’autres termes la question financière est délicate dans un contexte de finances publiques – nationales comme locales – tendues. Tout simplement il s’agit d’un problème politique très sensible au plan hexagonal comme international : l’accueil des migrants relève de la solidarité nationale sachant que les mineurs ne repartiront pas ont vocation à devenir de enfants de France
La mission avance deux scénarii avec le souci – légitime – de ne pas séparer l’évaluation et d’accueil.
Le premier consiste à maintenir la situation actuelle mais l’Etat, sans en assurer les frais réels – pour ne pas entrer dans une spéciale inflationniste (sic), augmenterait d’une manière substantielle sa participation. Pour cet accueil et cette évaluation il pourrait aller jusqu’à rembourser aux départements de 80 à 100 millions d’euros l’an.
Ce scénario ne plait pas à l’ADF qui souhaiterait que purement et simplement – scénario 2 – prenne les rennes du dispositif en recentrant la compétence MNA. Il devrait alors se doter de structures d’accueil à travers le secteur associatif – une bonne trentaine si on estime l’accueil à environ 2000 situations nouvelles l‘an ; il lui faudrait aussi mettre en place des plates-formes régionales interdisciplinaires pour évaluer les situations avant de décider ou non de saisir via le préfet l’autorité judiciaire. Le coût serait légèrement plus élevé pour l’Etat – autour de 120 millions –, mais ce surcout représenterait une goutte d’eau au regard des enjeux économiques et politiques
Outre de nombreux points communs à améliorer, les deux scenarii présentent avantages et inconvénients.
0n a craint avec une recentralisation par l‘Etat que les enfants étrangers non accompagnés retombent- sous l‘autorité des préfets dans un dispositif d’’abord soucieux de gérer les flux migratoires. Quand on sait ce qu’il en est déjà aujourd’hui du sort réservé par l’Etat aux migrants on pouvait craindre pour les mineurs présents dans le lot. Ces MNA seraient plus que jamais étrangers qu’enfants ! La tendance actuelle en serait renforcée.
N’allait-on pas vers un dispositif de protection de l’enfance à deux vitesses au risque de l’anticonstitutionnalité et de la condamnation par le Comité des Droits de l’enfant de l’ONU avec d’un côté les enfants bien de chez nous et de l’autre ceux venus d’ailleurs ?
Les départements craignent que le scénario premier tourne à une victoire à la Pyrrhus qui les grugent pour finir. Outre que l’Etat n’assume pas le cout réel quand il leur est demandé de contraindre leurs dépenses, ils craignent que la situation ne se fige une fois pour toute et que demain leurs charges explosent sans que l‘Etat suive. Ils craignent encore que le dispositif de protection de l’enfance soit phagocyté plus que jamais par les jeunes étrangers, mineurs ou prétendus, au point de rendre difficile le fonctionnement au quotidien du dispositif de protection de l’enfance avec tous les critiques qu’il en résulte de ne pas être suffisamment vigilants pour les enfants en danger ou maltraités. Quand un nouveau drame éclatera dont un enfant sera victime qui se souviendra que les Départements ont dû mobiliser les forces sur d’autres situations ?
Tout portait ces derniers mois au deuxième scénario dont les rapporteurs avaient envisagé dans le détail toutes les hypothèses dans des développements très complets. Les réactions hostiles ne manquaient pas, Défenseur des droits bille en tête.
Il semble que l’arbitrage ait finalement basculé vers le premier. Au risque d’un conflit avec les Départements, on reste dans le dispositif actuel – on ne suit pas l’ADF dans sa revendication -, mais on accroit en toute hypothèse les moyens de l’Etat à une somme qui sera certes jugée insuffisante et aléatoire pour l’avenir quoique somme toute conséquente par rapport aux engagements actuels . On rassure, concernant les plus jeunes, ceux qui s’indignent, y compris dans l’actuelle majorité, de la politique menée concernant les migrants. Bref. Un compromis ! (3)
Reste entière la question de la constitution d’un fichier national des personnes évaluée dont nombre – Défenseur des droits en tête – contestent l’efficience et la conformité à notre droit. Les rapporteurs relèvent à l’envi les difficultés, mais par pragmatisme penchent pour un fichier qui devra être placé avancent-ils sous l’autorité du délégué interministériel. Reste entière la question des plates-forme d’évaluation pluridisciplinaires et la nécessité d’une politique coordonnée justement à travers un délégué interministériel. La mission suggère qu’il s’associe les représentants de l’ADF et on nous permettra d’ajouter, qu’il devrait aussi s’entourer dans une instance ad hoc des représentants du secteur associatif qui assume au quotidien l’essentiel de la tache.
Si la décision bientôt rendue publique était celle-là ce serait donc celle du bon sens. Elle était demandée de longue date par le secteur associatif et les professionnels de l’enfance. On évite somme toute le pire et on reste dans la continuité de ce qui se fait de depuis 1995, l’Etat venant assumer ses responsabilités financières.
En espérant qu’elle ne fera pas l‘impasse sur un des engagements majeurs du scénario 2 à savoir que toute personne qui se présente comme mineure dans le dispositif avec des papiers et la vraisemblance de sa minorité- ou plus exactement en l’absence de preuve de sa majorité – doit être mise à l’abri. Même si parmi ceux- là certains sont en vérité majeurs, on ne peut pas prendre le risque, comme c’est le cas aujourd’hui de laisser des mineurs à la rue.
Et puis comme le souligne le rapport de la Mission on est encore loin de notifier les décisions de refus de prise en charge dans des termes conformes au droit français et européen : un écrit motivé indiquant aux intéressés les recours qui leur sont ouverts pour conteste de la décision qui fait grief.
Tout cela sous couvert de l’annonce officielle d’ici quelques semaines dit-on du scenario retenu …. et de l’accord de l’ADF qui aujourd’hui n’est pas acquis : les Départements estiment que le compte n’y est pas
Changer le monde par l’art : l’imbrication entre révolution esthétique et révolution politique
Les deux questions qui agitent le monde des médias sont celle du changement climatique et celle des migrants (ou des réfugiés). Autant la première thématique voit converger vers elle une multitude d’initiatives, stimulée par la tenue à Paris de la COP 21 qui s’annonce comme un rendez-vous de tout premier ordre concernant le destin de la planète, autant la seconde ne semble pas générer d’événement artistique de première ampleur. Peut-être que l’absence d’échéance joue justement en sa défaveur alors que « le climat » génère des réunions régulières qui suscitent autant de mouvements paroxystiques ; peut-être aussi que la mise en scène du discours de la (bonne) conscience écologique passe par des esthétiques potentiellement plus sexy que la seconde, semblant devoir se résoudre inévitablement en la forme documentaire. Toujours est-il que le langage occupe une place déterminante dans le traitement que les artistes appliquent aux phénomènes migratoires. Le langage n’est ni innocent, ni exempt de conséquences : il est potentiellement discriminant, créateur de sujétions, il institue des rapports de force. Selon que l’on parle de migrants ou de réfugiés, on établit des catégories radicalement différentes. Pour certains, le terme de migrants est désormais chargé de connotations dépréciatives alors que l’emploi du terme réfugié est beaucoup plus valorisant. C’est pour cela que certains médias comme Al Jazeera ont décidé de ne plus utiliser que le mot réfugié, le terme de migrant ne reflétant pas, selon la chaîne, l’intensité de la détresse et ne rendant pas compte des situations dramatiques que les candidats à l’exil ont à affronter pour fuir des régimes hostiles, quelles que soient les raisons qui poussent ces personnes à émigrer : parler de réfugiés à la place de migrants c’est briser une discrimination inscrite à même la chair de la langue3. De fait, le débat sémantique fait affleurer une multitude de préjugés comme celui d’un désengagement d’envers les situations politiques locales des migrants lorsque les réfugiés seraient plus dignes de bénéficier du soutien des pays d’accueil : le langage se fait ainsi l’agent d’une polarisation pernicieuse. Le langage « dominant », en revanche, ne fait jamais mention de « migration » des pays riches vers les pays pauvres car le problème du passage de la frontière se pose rarement pour un occidental, libre de traverser n’importe quel check point, pour quelque raison qui lui convienne, économique ou touristique : pointer cette réalité c’est aussi mettre en lumière la duplicité du langage et l’orientation qu’il induit.
La forme esthétique d’une oeuvre n’est pas gratuite. Le langage formel de chaque artiste, le sens qu’il donne à son activité peut véhiculer une idéologie particulière. Elle est clairement assumée chez les constructivistes et les productivistes russes. Ils développent dans la Russie postrévolutionnaire un art pratique et utile à la société, un art dans lequel l’artiste serait un ouvrier de l’art au service du peuple, plutôt qu’un individu original et génial. Rodtchenko, par exemple, prône un art fonctionnel, objectif et universel, afin d’améliorer les conditions matérielles de l’homme. Il favorise l’aspect pratique, autrement dit les arts appliqués. Après la révolution politique de 1917 (changer le régime et le gouvernement) doit suivre la révolution esthétique (en adéquation avec la nouvelle société que l’on veut mettre en place). Au nom de leur idéologie marxiste, ces artistes s’instiguent eux-mêmes comme les continuateurs d’un projet révolutionnaire sur le champ esthétique.
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Pré projet MNA 26 05 2018
Opportunité de la mise en place du projet
La spécificité de Marpen pour ce type d’accueil
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Le projet s’inscrit immédiatement dans une volonté de mise en valeur de l’interconnaissance et de la transmission
POURVOIR AU BESOIN DE LIEU D’ACCUEIL DU MINEUR NON ACCOMPAGNÉ
1-Les capacités d’accueil de l’association : locaux infrastructure
2-Doter le MNA d’un document interne à l’établissement précisant son identité et son rattachement à l’établissement en lien avec l’ASE (légitimé de ce type de doc)
3-Aborder avec le mineur sa représentation de l’établissement/service et de ses prestations, en:
• lui expliquant le rôle et la mission de l’établissement/service;
• présentant les règles de vie des unités d’accueil, le règlement de fonctionnement;
• l’incitant à prendre part à la vie de l’établissement.
Se pose la question de l’interprétariat- traduction (documents en différentes langues, video-tutos)
Préparer des tableaux sur les règles et les taches sous forme de pictos de panneaux ludiques
Proposer une visite d’accueil des sites et des ateliers
Immersion dans les activités internes de l’association : ateliers du patrimoine, cuisine, maintenance jardin…
Désignation immédiate d’un référent ( prenant en compte les différentes thématiques, récit de vie, santé, administrative, scolarité formation …)
Présentation des possibilités externes de réponse aux besoins
Identifier les potentiels, les connaissances des jeunes accueillis et étudier la manière de les mettre en mouvement dans le projet
Localisation de personnes perçues comme importantes par le mineur (membres de la famille, amis de parcours, etc.).
GARANTIR LA SANTÉ ET L’ACCÈS AUX SOINS DU MINEUR NON ACCOMPAGNÉ
Besoins du public :
-
manque de connaissance dans le domaine de l’hygiène,
-
manque de connaissance de l’équilibre alimentaire, en fonction des différentes cultures
-
pathologies parasitaires + IST (voir liste Gaëlle)
-
troubles psychologiques
Pour répondre au mieux à ces besoins, des réponses de 3 ordres :
-
Personnes ressources (indispensable)
-
Se rapprocher d’un cabinet infirmier ou intégrer une personne profil médical et compléter nos connaissances en fonction des pays d’origine (guerre, endémie….)
-
Prévention santé individuelle et collective :
-
Travail avec le réseau partenariat santé sur forme d’échange de pratiques, d’information, de formation (ANPAA, AGORA, IREPS, Camille Claudel, MIKADO …)
Individuelle
-
Un premier entretien diagnostic à l’arrivée du jeune pour connaître ses antécédents de santé, sa situation actuelle pour ensuite envisager des orientations adaptées
-
Un bilan de santé au Centre de dépistage
-
Constitution d’un dossier médical et santé physiologique et psychologique
Collective : des ateliers santé, soit en intra soit à l’extérieur (hygiène, information sur les IST, parasitose…..
-
Accompagnement au soin : se rapprocher de partenaires spécialisés, identifier un espace santé (lieu protégé, contenant avec du matériel médical et aussi espace de parole)
Besoins de formation de l’équipe éducative au sens large (éducateurs, formateurs, agent de service …)
Repérages des pathologies des jeunes
Formation des professionnelles sur les risques santé
Acquisition de gestes d’hygiène et mise en place d’un système de veille déclencheur d’actes prévention.
Prévoir des kits hygiène dès l’arrivée (serviette toilette, dentifrice, gel douche……)
Constituer un fonds de médicaments et produits médicaux (gels désinfectants, pansements, produits anti-poux……)
Vérifier la prise en compte de la partie administrative (AEM ? CMU ?). Quelle prise en charge de l’ASE ?
GARANTIR LA SANTÉ MENTALE DU MINEUR NON ACCOMPAGNÉ
La mise en œuvre d’actions thérapeutiques préventives et de soins.
L’efficacité de la médiation par le «groupe» dans la démarche de soins auprès des MNA : les interventions cognitivo-comportementales, les sessions autour de la psychoéducation, de la relaxation, l’art-thérapie, le travail, à partir des outils de la thérapie familiale («génogramme», photographies, jeux de rôle, la formation d’un groupe d’adultes, pluridisciplinaire et réuni autour d’un jeune, qui lui permette d’étayer son identité et de faire coexister les cultures.
Intégrer les éléments relatifs au vécu pré-migratoire du MNA, à l’expérience de son voyage d’exil et à son vécu post-migratoire dans l’évaluation de sa santé mentale99, dans l’objectif de repérer d’éventuels problèmes de santé mentale pour lesquels une consultation médicale devra être organisée. S’appuyer, autant que possible, sur les compétences d’un traducteur-interprète certifié
La question du secret partagé (voir avec ASE) ?
Compte-rendu séance de travail du 09 avril 2018
Thématique : Santé/Hygiène/Alimentation des MNA
Extrait des RECOMMANDATIONS DE BONNES PRATIQUES PROFESSIONNELLES de l’ANESM
www.has-sante.fr
GARANTIR LA SANTÉ ET L’ACCÈS AUX SOINS DU MINEUR NON ACCOMPAGNÉ
En termes de santé, les mineurs non accompagnés ont des besoins de soins particulièrement importants, tant au plan de leur santé physique qu’au plan de leur santé psychique. Les MNA représentent un groupe particulièrement vulnérable sur les plans psychologique et psychiatrique, du fait, pour une partie d’entre eux, d’événements traumatogènes vécus avant ou pendant leur émigration. À ces difficultés s’ajoutent les principales conséquences du mouvement migratoire: la séparation d’avec leurs proches, les risques encourus lors de cette émigration et l’obligation pour le mineur d’entrer dans un processus acculturatif en changeant de pays. Le cumul de ces facteurs se traduit par la prévalence élevée de troubles anxieux, dépressifs, d’états de stress post-traumatique, psychoses et troubles «borderline». Le risque de développer chez ces enfants et ces adolescents des troubles psychiatriques est supérieur à celui retrouvé chez des mineurs primo-arrivants accompagnés de leurs familles. Les études relatives à la santé des MNA soulignent la nécessité de mettre en place un soutien médical et psychologique auprès de ceux qui en présentent le besoin8. Or, les professionnels de santé comme ceux des établissements/services sociaux et médicosociaux sont peu familiers avec la variabilité des manifestations symptomatiques de ces enfants qui présentent parfois des symptômes atypiques ou codés culturellement. Pour certains professionnels, la collaboration avec un traducteur-interprète, indispensable dans le cadre d’une prise en charge de patients allophones ou maîtrisant partiellement le français, est une pratique nouvelle. Par ailleurs, ces mineurs ont en général une méconnaissance totale du système de santé du pays d’accueil, qui génère parfois chez eux de la méfiance à l’égard du personnel médical et des institutions. Leur culture peut aussi être un frein à la nécessité de prise en charge de soins à leur égard. Ainsi, des actions spécifiques doivent donc être engagées afin de garantir leur bonne santé générale, au moyen de prises en charge médicales et psychologiques adaptées. Une logique de responsabilisation des MNA quant à leur état de santé, s’appuyant sur une démarche de promotion de santé telle que définie dans les axes II, III, IV et V de la charte d’Ottawa87, doit également être développée dès les premiers temps.
1 SANTE
Besoins du public :
-
manque de connaissance dans le domaine de l’hygiène,
-
manque de connaissance de l’équilibre alimentaire, en fonction des différentes cultures
-
pathologies parasitaires + IST (voir liste Gaelle)
-
troubles psychologiques
Pour répondre au mieux à ces besoins, des réponses de 3 ordres :
-
Personnes ressources (indispensable) Se rapprocher d’un cabinet infirmier ou intégrer une personne profil médical etcompléter nos connaissances en fonction des pays d’origine (guerre, endémie….)
-
Prévention santé individuelle et collective :
Individuelle
-
Un premier entretien diagnostic à l’arrivée du jeune pour connaître ses antécédents de santé, sa situation actuelle pour ensuite envisager des orientations adaptées
-
Un bilan de santé au Centre de dépistage
Collective : des ateliers santé, soit en intra soit à l’extérieur (hygiène, information sur les IST, parasitose…..
-
Accompagnement au soin : se rapprocher de partenaires spécialisés, identifier un espace santé (lieu protégé, contenant avec du matériel médical et aussi espace de parole)
Autre : Vérifier la prise en compte de la partie administrative (AEM ? CMU ?). Quelle prise en charge de l’ASE ?
Constitution d’un dossier médical
Prévoir des kits hygiène dès l’arrivée (serviette toilette, dentifrice, gel douche……)
Constituer un fonds de médicaments et produits médicaux (gels désinfectants, pansements, produits anti-poux……)
Le domaine de la santé est le domaine à prendre en compte rapidement et efficacement car les autres domaines en dépendent.
2. HYGIENE :
Prévoir un stock important de draps et serviettes toilettes. Avoir une vraie buanderie où le linge sera traité. Prévoir des grosses machines lavage séchage + une machine 5-6kg pour lavage individuel.
3. ALIMENTATION
L’alimentation est un véritable facteur d’intégration.
Les repas seraient collectifs, le midi pris au chantier-école pour ceux qui seraient intégrés dans les ateliers avec une possibilité de repas pris sur le lieu de vie (Decressac) pour ceux qui seraient malades, en rendez-vous etc….
Trouver le juste équilibre entre les habitudes alimentaires du pays d’origine et la culture alimentaire du pays d’accueil. Alterner les cuisines du monde et la cuisine française (un jour sur 2) avec l’objectif de partage et de découverte
Créer un imagier avec eux sur les aliments de base et à plus long terme sur les plantes aromatiques.
Créer un potager (très rapidement) pour avoir des légumes frais, de saison, et véritable lieu d’échange, d’apprentissage, support de cuisine.
Participation aux taches de la vie collective (vaisselle, couvert….) sur une base de libre-adhésion.
Les menus et les courses sont faits par les MNA avec l’aide de l’équipe du lieu de vie.
Une maîtresse de maison autonome, avec permis de conduire.
Prise en compte des pathologies de santé donc renforcer les produits frais, les fruits secs et autres produits pour pallier les carences alimentaires (vitamines…)
Prévoir stock épices, semoule, riz… en quantité
Trouver un fournisseur produits du monde (Grand Frais , ? magasin africain ?..)
Prévoir la ré-organisation et les investissements (table, vaisselle, piano de cuisine…..
Autres sujets à débattre et organiser qui ne concernent pas spécifiquement la thématique santé/alimentation
ARGENT DE POCHE ? PRATIQUE CULTUELLE ? VEHICULE ?
AMENAGEMENT BUREAU (wifi, ordi, imprimante,….)