certifications professionnelles du titre professionnel de Maçon du bâti ancien
exercice utile pour apprentie maçon THÈME TÈTE DE MUR FLEURIE et fruité ce qui oblige à réfléchir avec aplomb et sans niveau
THÈME ABORDER DE façon dynamique Dé-COGNITIVE SÉRIEUSE
المعرفي
le dessin design eric
les plantes
les murs
les bétons
une réflection sur la créativité
Concevoir/mettre au point un produit/procédé , solution:
coffrage et moulage
La cognition est l'ensemble des processus mentaux relatifs à la connaissance tels que la perception, la mémorisation, le raisonnement
Un mortier chaux à la chaux aérienne ou hydraulique ?
La chaux est obtenue par calcination a haute température de pierres calcaires.
La chaux vive n'est pas apte à être utilisée en maçonnerie, c'est pourquoi il faut éteindre
la chaux avant utilisation . Voici les différentes caractéristiques des deux types de chaux :
TYPE DE CHAUX | DÉNOMINATION | DESCRIPTION |
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Chaux aérienne | Chaux CL Calcique 70, 80, 90 |
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Chaux hydraulique | Chaux NHL Natural Hydraulique 2, 3,5 |
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Quel type d'enduit à la chaux pour quel usage ?
La chaux s'utilise de préférence sur la pierre et la brique.
Selon LE projet choisir la chaux adaptée :
TYPE DE CHAUX | MILIEU | USAGE | POSE |
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Chaux aérienne | Pièces en milieu sec | Finitions décoratives fines. Peintures à la chaux |
Facile, car sa prise est très lente entre1 et 2 jours.Se conserve des années à l'abri de l'air plus elle est ancienne meilleure elle est. |
Chaux hydraulique |
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Tous types de travaux enduits, isolation, fabrication de dalles, maçonnerie, etc. |
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Esthétiser la complexité. L'Esthétisation de la complexité est un principe permanent
premier essai d incrustation de motif
peut etre un éssai en relief
l’art de la rocaille
un art décoratif oublié
Cet art consistait à reproduire des plantes à l’aide du mortier : balustrades de balcons, petits ponts enjambant un ruisseau ou un bassin d’agrément, bancs … autant d’éléments décoratifs ou utilitaires réalisés avec de fausses branches en armature métallique couverte de mortier. Certaines réalisations sont à s’y méprendre.
L’art de la rocaille existe depuis le moyen age ; au XIXème siècle, avec l’apparition du béton armé, il est devenu constitutif d’un certain art officiel baroque, illustré en particulier dans les parcs publics, et dont on trouve des correspondances à l’étranger (Parc Güel à Barcelone).
Entre 1860-1870 on voit apparaître d’innombrables barrières rustiques en faux bois, faux arbres complets, jardiniers, mobiliers.
Après 1930, le savoir-faire passe aux mains des amateurs ou « habitants paysagistes », avec un retour de la couleur.
Il s’agit d’un savoir-faire acquis à la base aussi bien par des jardiniers que par des maçons et souvent appris sur le tas.
Il a inspiré les maçons de la Creuse, de retour au pays, qui se sont mis à réaliser des ouvrages en béton armé sculpté : balcons, mobiliers de jardins
Le Style « Rocaille »
On appelle rocaille un ouvrage ornemental qui imite les rochers, les pierres naturelles, le bois, qui est parfois accompagné d’éléments architecturaux ou d’objets, voire de personnages réalistes ou inventés.
En France, l’apparition du ciment artificiel amena la naissance de la rocaille moderne par l’expérimentation qu’en firent des jardiniers et des maçons. Ils réinventèrent ainsi, à partir du milieu des années 1840, le savoir faire des rocailleurs. Les Expositions Universelles contribuèrent largement à la création d’un modèle de jardin «french style» dont le prototype fut sans aucun doute les Buttes-Chaumont.
Elles marquèrent la reconnaissance d’un savoir-faire français, dans le domaine du jardin paysager et tout particulièrement dans l’art des faux rochers et du ciment rustique.
Nous avons à Jeumont un bâtiment privé remarquable, très représentatif de ce style quelque peu étrange, qui reprend en tous points la technique du décor rocaille par l’imitation du bois et du rocher
La pierre artificielle est un matériau obtenu par moulage d’agrégats divers, charges et liants (béton, pierre reconstituée) Par opposition aux pierres naturelles, une pierre artificielle n'est pas présente dans la nature.
Etat de l’art sur les ciments phospho-magnésiens
Les ciments phospho-magnésiens appartiennent à la famille des liants dits « acide-base » car ils mettent en jeu :
un composé acide (acide inorganique, sel acide comme les hydrogénophosphates d’ammonium, de sodium ou de potassium), - et un composé basique (MgO, ZnO, CaO, wollastonite CaSiO3, phosphate tétracalcique Ca4(PO4)2).
Les premiers ciments phospho-magnésiens ont fait leur apparition dans les années 1940. Ils étaient à l’époque utilisés pour élaborer des moulages servant à réaliser des coulées de précision pour la dentisterie . A l’heure actuelle, ils sont principalement mis en œuvre dans les pays anglo-saxons comme constituants de mortiers ou de bétons prêts à l’emploi pour des travaux de réparation rapide (comme celle des chaussées) . L’adhérence de ces matériaux sur des bétons anciens à base de ciment Portland est en général excellente. Depuis quelques années, ils font aussi l’objet d’études pour le conditionnement de déchets toxiques d’origine chimique ou nucléaire contenant par exemple du mercure , du plomb, du chrome et du cadmium , du césium , ou des métaux réactifs comme l’uranium ou l’aluminium métallique . Enfin, des articles récents font état de l’intérêt de ces liants pour la réalisation de ciments dentaires : ils permettent l’obtention de matériaux plus résistants que ceux élaborés à partir de ciment phospho-calcique et possédant des propriétés antiseptiques .
Ce chapitre dresse un état des connaissances sur les ciments phospho-magnésiens, en abordant successivement plusieurs aspects : - la composition de ces liants, - leur hydratation, - les caractéristiques des produits d’hydratation d’un ciment obtenu par le mélange de MgO et KH2PO4, - les propriétés des mortiers de ciment phospho-magnésien en lien avec leurs paramètres de formulation, - l’utilisation de ces liants pour l’inertage de déchets. Chapitre I – Etat de l’art sur les ciments phospho-magnésiens 9 / 254 1. Composition du ciment Un ciment phospho-magnésien est composé d’oxyde de magnésium calciné à haute température (de type hardburnt ou deadburnt) et d’un sel de phosphate acide soluble dans l’eau, qui est le plus souvent le monohydrogénophosphate de diammonium ou le dihydrogénophosphate d’ammonium. L’oxyde de magnésium est disponible sous forme pulvérulente, tandis que le sel de phosphate peut être soit dissous dans l’eau de gâchage, soit mélangé à sec avec l’oxyde de magnésium avant d’être gâché avec l’eau. 1.1. L’oxyde de magnésium La teneur en magnésium de l'écorce terrestre est d'environ 2 %. Celle de l'eau de mer est en moyenne de 1,3 kg/m3 , soit 0,13 %. Certaines mers ou lacs fermés en contiennent jusqu'à 35 kg/m3 . Le magnésium de l'eau de mer ou des saumures est une source importante pour alimenter les activités industrielles. L'autre source est celle du magnésium présent dans des minerais. Ces derniers sont abondants et bien répartis dans le monde. Les plus importants sont : - la magnésite ou giobertite : MgCO3, - la dolomite qui renferme de la dolomie (Ca,Mg)CO3, avec une teneur de 38 % de MgO après calcination, - la carnallite : KCl.MgCl2.6H2O, présente dans des gisements de potasse. Elle est utilisée, en particulier, comme source de magnésium dans les engrais, - la kiesérite : MgSO4.H2O, utilisée dans l'industrie des engrais, - la brucite : Mg(OH)2, - l'olivine : silicate de magnésium et de fer avec une composition comprise entre celles de la forstérite (Mg2SiO4) et de la fayalite (Fe2SiO4). La qualité commercialisée comme source de magnésium renferme de 45 à 51 % de MgO et de 7 à 8 % de Fe2O3. Dans les ciments phospho-magnésiens, la base utilisée est l’oxyde de magnésium (MgO). L'oxyde de magnésium MgO ou magnésie s'obtient à partir de la magnésite ou du chlorure de magnésium obtenu à partir de minerais, d'eau de mer ou de saumures. La calcination des carbonates donne de l'oxyde magnésium à des températures qui sont comprises entre 700 et 2800°C en fonction de la qualité souhaitée de l'oxyde et donc de ses utilisations (4). MgCO3 MgO + CO2 (4) Chapitre I – Etat de l’art sur les ciments phospho-magnésiens 10 / 254 - Une calcination à une température comprise entre 700 et 1000°C donne de la magnésie caustique destinée à l’industrie des pigments et au traitement des eaux usées. - Une calcination à une température comprise entre 1000 et 1500°C produit de l’oxyde de magnésium de type « hardburnt » principalement utilisé comme amendement agricole et additif alimentaire pour le bétail. - Une calcination à une température comprise entre 1500 et 2000°C donne l’oxyde de magnésium de type « deadburnt » destiné à l'industrie des produits réfractaires. - Une calcination supérieure à 2800°C donne de la magnésie fondue, avec une teneur supérieure à 97 % de MgO, destinée à la fabrication d'isolants électriques et de pièces réfractaires pour moteurs et tuyères de fusées.
Concepts architecturaux et urbains
une société est une utopie réalisée. En d’autres termes, les organisations d’aujourd’hui sont les utopies d’hier.
Yona Friedman — Wikipédia