sortir en Charente 2019 , monuments mégalithiques,patrimoine Néolithique du Pays Ruffécois, menhir,dolmen, à Tusson ,COURCÔME
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Depuis la période Néolithique jusqu’au XXIème siècle, le visiteur peut survoler sur notre territoire, plusieurs millénaires d’histoire et de savoir-faire, témoignage du talent des artistes et des artisans qui sont venus s’y installer.
Le patrimoine Néolithique : « Territoire à vocation agricole, le Pays du Ruffécois, dispose de l’une des plus grandes concentrations de monuments mégalithiques (dolmens et tumulus) de l’ouest de la France, vieux de 6000 ans, qui n’a rien à envier à la Bretagne » Vincent Ard, Université Toulouse 2- le Mirail
NÉOLITHIQUE: TOUT SAVOIR SUR LES DERNIÈRES RECHERCHES À COURCÔME
Photo CL
Ils évoqueront les fouilles de l’habitat fossoyé de Charmé et les études architecturales des dolmens de la Boixe B (commune de Vervant) et de Magné, commune de Courcôme.
Eréction pédagogique d'un menhir à Courcôme
Un gros chail (1) ! Cinq tonnes ! Grâce à Marpen, le mégalithe circule à la vitesse de la célèbre cagouille ailée. Samedi, le village gaulois de Magnez a voulu imiter Groland. Mais sans les caméras. Beaucoup pensaient qu’il fallait être musclé pour tirer ce mégalithe, chacun a constaté qu’il suffisait que l’effort soit franc et porté dans le même sens. Une poignée d’enfants en apporte la preuve.

Le club Marpen et son archéologue Isabelle Chasson ont réalisé une belle démonstration. La pierre d’Eric Arbouin n’a pas semblé peser lourd lors de cet exercice pédagogique. «Le mégalithisme est encore actuel dans certaines régions du monde, dit José Gomez de Soto, déplacer cette pierre… Si ! c’est possible. On a su le faire au néolithique. La preuve aujourd’hui avec des moyens rudimentaires.» Daniel Charrier et ses compères ont installé deux lignes de rondins sur lesquels sera tiré le monstre. Entre les deux, un chariot de bois roulant sur des rondins perpendiculaires. Cinquante mètres, un jet de menhir à parcourir dans l’espace d’un après-midi. Une nappe de cordes de chanvre aux mains de costauds vers l’avant, un gros bout (2) de même à l’arrière pour freiner tant d’ardeur. Certains ont reconnu là un principe bien connu en politique.

Le public était nombreux. La communauté de communes du pays de Villefagnan avait façonné un tract distribué dans toute l’étendue de son territoire. Les enseignants ont dit aux élèves qu’il ne fallait pas rater cette belle affaire. Isabelle Chasson a pris la direction de l’exercice. «Ecartez-vous, a-t-elle ordonné au public, cela peut-être dangereux.»

Une question revint très souvent derrière les barrières : «Comment ont-ils fait pour amener la pierre sur le site ?»
Réponse : «Mais c’est très simple ! Bernard Colin, l’entrepreneur de Courcôme, et ses engins».
C’est vrai, mais la technique déployée par Marpen aurait pu être aussi utilisée… sur des kilomètres !
Partez à la découverte de ces monuments du Néolithique, à travers un parcours fléché :
-Fontenille : les Pérottes, la Motte de la Jacquille -Vervant : tumulus de la Boixe -Tusson : le Vieux Breuil
Internet ...







Le moment tant attendu est enfin arrivé, les charpentiers sont anxieux. D’un coup de rein, la pierre est tirée. «Facile, ça glisse tout seul !» clament les Obélix.
Daniel Charrier, en bon Cétautomatix du bois, a su garder la tête froide et veiller à glisser un frein sous le chariot. A l’arrière, l’autre équipe retient l’affaire, protège ses copains. Au fur et à mesure, les rondins devenus inutiles à l’arrière du chariot filent se repositionner à l’avant. Dur !
Quand Isabelle Chasson redonne le «la», le train de bois reprend sa marche folle. Vers la fosse ou le caillou sera érigé dans la position du menhir. Une prouesse qui étonne les sangliers cachés dans les bois alentours.
Les gens de Marpen invitent les enfants à se substituer aux costauds du pays. Fébriles, bien calés sur leurs petites pattes, les «minus» emportent un bon mètre d’un coup. Pour peu, la cagouille de pierre se serait vue pousser des ailes. A eux l’avenir !

Daniel Charrier et ses compères méritent des félicitations.

Oh hisse ! Secousse électorale ?




Ca vient : bravo !



Il fallait faire durer l’exercice pour le plaisir du public. Peu à peu, le calcaire couché - un bout de table de dolmen - allait se muer en caillus erectus (petit mégalithe).
Nouvel exercice donc : «Le planté de menhir». La pierre est posée au bord du trou, des troncs d’arbres la guideront pour «lui faire prendre la verticale».
Sans difficulté - les calculs sont bons -, en quelques instants le calcaire rutile au soleil.



La démonstration a été probante, comme l’avaient promis José Gomez de Soto et Isabelle Chasson. Désormais, à Magnez, route de Bessé, le passant sait qu’il traverse un pays vieux comme ses mégalithes. Cette belle démonstration a été ainsi une belle journée, réussie excepté les démonstrations de certains politiques.
Villefagnan, l’autre pays des mégalithes
Planter le menhir est un jeu fort ancien en pays de Villefagnan. Plusieurs agriculteurs s’y sont amusés à la faveur des remembrements dans les années soixante-dix. Ainsi ces créatifs ont fait pousser leurs œuvres à La Fournière, à Chassagne (un homme sous son manteau), à Kaalidan, ou à la sortie du bourg, route de Chef-Boutonne. Si ces bienheureux vestiges peuvent faire croire que le pays est encore truffé de mégalithes, ils ne sont qu’illusion pour naïf.
Comme toujours, c’est seulement après que vient la réflexion. Et il est à craindre que malgré les efforts du Pays du Ruffécois et de Marpen pour recréer une dynamique «néolithique», de bonnes âmes continuent à casser du chail. D’autant que ces monstres sont nombreux à sortir de terre lorsque le soc de la charrue vient s’y frotter. Longtemps, les paysans armés de frêles pics les ont évités, mais maintenant, sans ahaner, de puissants engins exhument ces grosses pavasses d’un seul coup de godet. Ainsi, de cette façon, la tranchée de l’ancienne ligne de chemin de fer Niort-Ruffec a pu être rapidement comblée. Et l’orée de nombreux bois a servi à dissimuler de gros chirons. En attendant la prochaine étape, le creusement de la LGV et ses inévitables révélations.
CHARMÉ: UN VILLAGE DU NÉOLITHIQUE SORTI DE TERRE ?
Les traces d’anciens fossés du néolithique et de l’époque gallo-romaine sont nettement visibles sur le chantier de fouilles.
"C’est une découverte importante, car nous nous trouvons au coeur d’un ensemble mégalithique considérable, avec notamment les tumulus de Tusson qui se trouvent à 2 kilomètres d’ici", explique Vincent Ard, enseignant chercheur à l’université Toulouse 2 Le Mirail, responsable du chantier de fouilles.
Repéré il y a quelques années à l’occasion d’une prospection aérienne menée sur la vallée de la Charente, le site de Charmé n’avait encore jamais été fouillé. Les images aériennes laissent deviner une enceinte du néolithique, érigée à une époque probablement située entre - 4000 et - 2000 av. J.-C.
Depuis le 11 juillet et jusqu’à la fin du mois, une équipe d’une vingtaine de fouilleurs - principalement des étudiants en archéologie - est à pied d’oeuvre pour étudier le site et mettre au jour les vestiges qui y subsistent.
Parallèlement, une prospection magnétique, menée par l’université de La Rochelle, est en cours pour compléter les données aériennes, ce qui devrait permettre de mieux appréhender les dimensions du site et l’agencement des structures enfouies.
Le site pourrait s’étendre sur 4 ou 5 hectares
Concrètement, en quoi consiste ce site archéologique? Lorsque les hommes du néolithique s’installaient quelque part, ils choisissaient bien sûr un site répondant à leurs besoins, mais aussi présentant une protection naturelle suffisante.
Les secteurs les plus vulnérables, car il y en avait toujours, étaient fermés par un fossé doublé d’une palissade. Ce fossé et la tranchée de la palissade sont à peu près tout ce qu’il reste du site néolithique de Charmé, calé entre une butte et ce qui était autrefois un marais.
A priori, il ne subsiste rien d’éventuelles habitations, mis à part, peut-être, des trous de poteaux. Cela reste à confirmer, car les archéologues ne sont pas encore certains qu’il s’agit bien d’un village. Il est possible que ce soit un enclos d’élevage. Cette enceinte, dite à fossé interrompu, délimite une aire apparemment assez vaste. Une zone d’environ 400 mètres carrés a été dégagée pour les fouilles de cet été, mais le site pourrait s’étendre sur 4 ou 5 hectares.
Pour cette première campagne, les fouilles ont avant tout un caractère exploratoire: les principales structures sont dégagées et des sondages sont pratiqués afin notamment de recueillir des éléments susceptibles d’être datés.
Très peu de mobilier a pour l’instant été recueilli. Il est donc encore difficile de déterminer à quand remonte exactement l’origine de l’implantation, d’autant plus que le site a probablement connu des occupations successives au cours du néolithique.
Et pour compliquer encore le travail des fouilleurs, le chantier est traversé par des fossés de l’époque gallo-romaine, peut-être associés à une voie de communication vers la villa de Bellicou, toute proche. Mais le travail des archéologues sur le terrain ne fait que commencer et le site devrait à terme livrer de précieuses informations.
Les archéologues terminent la campagne de fouilles en Pays Ruffécois. Le public était nombreux fin août sur le site du Peu à Charmé pour la dernière visite de l'Office de Tourisme du Ruffécois. Et encore plus nombreux à la salle socio-culturelle de Courcôme pour présenter les recherches sur les sites de Charmé, Fontenille et Tusson puis Fouqueure. Vincent Ard et Victor Legrand du CNRS à Toulouse Jean Jaurès, et Emmanuel Mens d'Archeo Atlantica (membre associé), ont restitué leurs travaux de l'été. «On a décidé de présenter nos travaux à chaud, donc bruts de décoffrage. Il nous reste à travailler ces dossiers en profondeur et analyser en détail les objets exhumés, disent-ils. Nous sommes à la rencontre du monde des vivants et du monde des morts.» Un angle qui caractérise les sites du Centre-Ouest: «Deux formes de monumentalité néolithique concrétisées par des tombes mégalithiques et des enceintes fossoyées». Le Ruffécois est un cas intéressant pour les archéologues en leur permettant une analyse de l'évolution des territoires néolithiques pendant les 5e et 4e millénaires (néolithique moyen ou récent, de -4500 à -3000 ans avant Jésus Christ. Après les photos aériennes le site du Peu et celui de Tusson ont fait l'objet de prospections magnétiques. A Fouqueure le site avait été fouillé à la fin du XIXe siècle par Chauvet et Lièvre, mais sans révéler tous ses secrets.
Vincent Ard a présenté les campagne de fouilles à Charmé, de 2014 à 2017. «Le site campé sur une pente avec les pieds dans le marais (un réservoir d'informations) révèle une enceinte fossoyée au dispositif d'entrée complexe, une structure d'habitat bien conservée grâce aux trous de poteaux, des foyers à pierres chauffées, mais le mobilier est décevant, peu de haches polies, du silex débité par percussion, des tessons de poterie. Nous ne savons rien de la réoccupation du site mais nous avons trouvé des fossés de l'époque antique qui révèle la trace d'une route.» Victor Legrand s'est attaqué aux tumulus de la Motte de la Jacquille à Fontenille, et aux Dognons à Tusson. La prospection révèle à proximité l'emplacement de petites carrières dont on a tiré le calcaire de leur construction. «Il a fallu faire des sondages avant, parfois le résultat était négatif». On a surélevé ces tumulus en rabotant le sol autour de façon à en accroître l'impact visuel dans le paysage alentour. Emmanuel Mens s'est consacré avec son équipe au site mégalithique des Bourriges à Fouqueure. «Pour dater le dolmen, en étudier la construction. Le dolmen ne possède pas de pierre de couverture et un érudit du XIXe a pensé à une couverture en bois. Je pense plutôt à une couverture en pierre sous forme de voûte (1). On a trouvé peu d'objets, des morceaux d'os d'animaux mais pas de bois de cerf datable.» Emmanuel Mens a étudié la paroi face à l'entrée des chambres funéraire, la symétrie des blocs, celui placé face à la porte contient des fossiles. «De jour ce n'est pas visible mais à l'époque, ces chambres funéraires étaient dans le noir, et ces fossiles se révèlent sous la lumière des torches.» L'archéologue a été frappé par cette particularité qu'il retrouve ailleurs. «C'est un choix lié aux formes naturelles notamment à Magné (Courcôme) avec une vulve campée sur une fissure naturelle du pilier.»
Le Pays Ruffécois dispose d'un outil probant pour accroitre son tourisme. Des vidéos ont été réalisées pour visiter ses dolmens (2).
Pascal Baudouin
(1) A l'exemple de celle des loghes d'Aizecq.
(2) https://youtu.be/dXh9PG36l5E
CHENON: LE NÉOLITHIQUE À FLEUR DE TERRE
Sous l’oeil attentif de Vincent Ard (debout à droite), l’équipe d’archéologues fouille les fossés d’un ancien village. Photo CL
Jusqu’à la fin du mois d’août, l’équipe de Vincent Ard tente de comprendre et de démêler l’histoire de la nécropole de Chenon. Avec des certitudes mais aussi des zones d’ombre.
Une nécropole de l’époque néolithique qui s’étend sur 120 hectares, ça ne court pas les campagnes. Le site n’était d’ailleurs pas passé inaperçu du préhistorien Chauvet en 1883, quand il avait reconnu là plusieurs dolmens. Plus tard, les spécialistes Edmond Gauron et Jean Massaud s’étaient penchés sur la question et avaient publié une étude sur ce site unique. Depuis 2008, l’archéologue Vincent Ard se penche à son tour sur ce site: il a d’abord fouillé quatre ans durant le site de «Bellevue» à Chenommet, situé sur un promontoire qui domine la vallée de la Charente, juste en face de la nécropole de Chenon.
Un site daté du néolithique. Et cette année, photos aériennes sous le bras, il s’attaque avec son équipe à ce site de Chenon, qui jouxte la fameuse nécropole, laquelle compte nombre de tumulus et dolmens.
«Les photos aériennes récentes montrent une série de doubles fossés qui ferment un promontoire qui domine, lui aussi, la Charente de façon abrupte. Au delà de ce site propre, l’intérêt de la recherche que j’ai lancée, c’est d’établir un éventuel lien entre la nécropole et les habitats que l’on trouve autour, à Chenon et Chenommet, ainsi qu’avec la grotte qui se situe dans la paroi qui descend sur la Charente.»
Des structures érodées
Le souci, c’est que l’érosion cinq fois millénaire, l’agriculture depuis un demi-siècle et le remembrement des années 60-70 ont passablement bouleversé la donne. «Ici, on a un site avec des structures très arasées, très peu profondes, très érodées», commente Vincent Ard. Ce qui laisse deviner une interprétation compliquée de ce site d’habitat qui avoisinait la nécropole.
«On a deux fossés parallèles, l’un de 3 mètres de large, l’autre d’1 mètre. » Fossés qui n’ont livré pour l’instant qu’assez peu d’éléments permettant une datation précise: «une pointe de flèche, quelques dizaines de tessons de poteries, quelques rares silex taillés, deux ou trois restes osseux.»
Malgré tout, de quoi faire dire à Vincent Ard qu’on se situe bien au néolithique, «entre 4 500 et 2 000 ans avant notre ère. Avec une occupation du domaine avérée au néolithique final. Reste à savoir si ce site a été occupé plus précocement.» C’est l’objet de la fouille en cours. Depuis plus de quinze jours et jusqu’au 31 août, l’équipe de Vincent Ard va tenter de démêler l’écheveau préhistorique. «Trouver le lien qui pouvait bien unir cette nécropole qui a fonctionné durant 2 500 ans et les habitats situés autour, comme celui sur lequel on est et qui fait 10 hectares de surface.»
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En Charente, le Club Marpen fête 50 ans de restauration du patrimoine
Présentée par Denis Charbonnier

© Denis Charbonnier / RCF Charente - Restauration de l'abbaye de Tusson
Quand des passionnés d'archéologie se mettent à l'ouvrage. Situé à Tusson, près d'Angoulême, le Club Marpen fête ses 50 ans. Une association dédiée à la restauration du patrimoine bâti.
Une vingtaine de salariés permanents, 25 travailleurs en insertion et une douzaine de jeunes en stage de découverte du travail de la pierre. Installé à Tusson, près d'Angoulême (Charente), le Club Marpen fête cette année ses 50 ans. Cette association dédiée à la restauration du patrimoine bâti est à l'origine de nombreux chantiers en Charente.
IL Y A 50 ANS, LE CLUB MARPEN
L’association Club Marpen est née à Merpins Vieux Bourg, près de Cognac - "Marpen" serait son nom celtique - quand quelques jeunes gens mordus d'archéologie ont eu l'idée de démarrer un chantier et de nettoyer la forteresse. Une initiative informelle et spontanée devenue en 1968 une association loi 1901.
En 1976, le Club Marpen s'installe à Tusson. Et s'engage dans la restauration et la mise en valeur de plusieurs villages charentais. Pendant plus de 40 ans ce sont des dizaines de projets qui aboutissent. Églises, abbayes, maisons rurales... des bâtiments édifiés entre le XIIe et le XIXe siècles devenus aujourd'hui musées, ateliers, lieux d'hébergement, etc.
TUSSON, UN VILLAGE MÉDIÉVAL
On dit que c'est un "village de caractère", tant l'histoire de Tusson est riche. Elle commence dès la préhistoire : ses dolmens font l'objet d'importantes recherches archéologiques. Au XIIe siècle deux monastères fontevristes (de l'ordre de Fontevraud ) sont édifiés, un couvent des dames et un couvent des hommes. Comme l'explique Jean-Michel Perez, du Club Marpen, c'est "toute la structure du village qui est médiévale". La vie monastique de Tusson s'est éteinte au moment de la Révolution. Puis, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le village a connu la grande période des foires à bestiaux, qui ont donné au bourg sa taille actuelle.
Tusson possède mille et un visages et autant de façons d'être découverte. Suivez leguide…
Abbé Ducouret
Sacha Distel, c'est lui. Fernand Raynaud, c'est encore lui. André Verchuren, Jacques Brel, Jean Nohain c'e
st toujours lui. «Et c'est lui qui a marié Pierre Dac, à Tusson, en 1954, après l'avoir baptisé» glisse Jean Vinzent.
«Lui», c'est l'abbé Roger Ducouret, un personnage haut en couleurs, qui a marqué non seulement le maire de Tusson, mais aussi plusieurs générations de Tussonnais.
Un curé comme on n'en fait plus, qui n'hésitait pas à faire venir des vedettes dans la minuscule salle des fêtes de Tusson pour grappiller de quoi faire vivre l'école religieuse qui existait encore dans les années soixante.
Prêtre - il est resté curé de Tusson quarante durant, de 1942 à 1981 - brocanteur, antiquaire, érudit, auteur de romans policiers, de contes pour enfants, d'ouvrages historiques... L'abbé Ducouret, doux rêveur, volontiers farfelu, vivant dans un bric-à-brac impressionnant - il avait ouvert une brocante dans le presbytère - était aussi une sorte de Don Camillo qui s'accrochait fréquemment avec le maire d'alors, instituteur athée.
Il s'est notamment illustré par sa monographie
de Tusson, prévue en trois volumes, mais dont seuls les deux premiers sont parus: «Tusson et alentours au XVIIIe siècle» (1986) et «Tusson et alentours, des origines au XVIIIe siècle» (1989). Le troisième tome, «Tusson moderne et souvenirs» devait relater l'histoire contemporaine de Tusson, mais ne put être édité en raison du décès de l'abbé Ducouret le 3 mars 1990.
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sortir en Charente
Tusson possède mille et un visages et autant de façons d'être découverte. Suivez leguide…
A VOS AGENDAS__________________________________________________________________
http://www.charentelibre.fr/TUSSON FAIT SA FÊTE À LABACHOT
Qui peut se prévaloir, un an avant Mai 68, de pouvoir caricaturer ses profs dans le journal du lycée angoumoisin Guez-de-Balzac? Pierre Labachot était de ceux-là. L’une des pépites que les visiteurs pourront découvrir dès samedi dans "Labashow", la nouvelle exposition de la Maison de patrimoine de Tusson, consacrée à l’ancien instituteur et dessinateur attitré de CL, de 1972 à sa mort en 1987 dans un accident de voiture. Un événement ambitieux, mettant en valeur le dessin de presse comme la liberté d’expression et l’engagement citoyen.
Où quatre salles sont envahies par plus de 150 dessins, surfant brillamment sur une actualité politique et sociale qui résonne encore drôlement aujourd’hui. Il suffit de regarder ces boat people vietnamiens enfermés dans une bouteille jetée à la mer ou Mitterrand ouvrant la porte en robe de chambre au facteur qui "sonne toujours 49.3 fois"! Que dire du squelette guidant le cargo de déchets nucléaires quittant la rade de Cherbourg?________________________________________________________________________________________________________________________
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Journées européennes du Patrimoine 2018. Elles sont organisées sous l’égide du ministère de la Culture. Le thème de cette 35e édition des Journées du patrimoine est Jeunesse et Patrimoine. Rendez-vous en septembre 2018 pour la nouvelle édition de Tusson qui possède mille et un visages et autant de façons d'être découverte.pour en voir + clique sur le lien ! to see more + click on the link: sortir en Charente
Qu'est-ce que le Contrat social Plus l'homme sera homme par l'éducation et plus les institutions seront réglées de telle sorte qu'elles permettent l'expression de la liberté humaine exposition d'art singulier de monsieur yves thomas à la Maison du patrimoine de Tusson L'Art singulier est un mouvement artistique contemporain qui regroupe un certain nombre de créateurs, dont certains autodidactes, ayant volontairement ou non établi une distance avec l'art académique. ![]() ![]() pour en voir + clique sur le lien to see more + click on the link: |
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